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Basket'Mag
8 octobre 2010

Les budgets et masses salariales des clubs de ProA analysés par Basket'Mag!

Budgets Pro A 2010-2011

C'est le grand départ ce week end pour nos clubs de ProA. Et comme chaque année, beaucoup d'interrogations subsistent: Qui succèdera à Cholet? L'ASVEL sera t-elle de nouveau pathétique cette saison? Gravelines-Dunkerque confirmera t-il son statut de favori du championnat? (selon un papier du journal L'Equipe) Les promus chics Limoges et Pau feront t-ils bonne figure?

Je vais être honnête. Avec ce championnat, il m'est tout simplement impossible de répondre à ces questions. Un chiffre est tout de même révélateur: 7 clubs ont eu le bonheur de remporter le tire de champion de France au cours des...7 dernières saisons. Alors Comment et pourquoi aucun club n'arrive à prendre le dessus en ProA?

Il suffit de regarder les budgets et masses salariales des clubs pour comprendre un peu mieux la situation périlleuse du basket français. Sur les 16 équipes engagées, 8 ont un budget plus ou moins identiques: à savoir autour des 4 Millions d'euros (Pau, BCM, Roanne, Nancy, Paris, Strasbourg, Chalon et Limoges). Une somme convenable pour le basket me direz-vous. Mais seulement pour le basket français. Car dans les gros championnats européens, le budget moyen d'un club pro tourne plus vers les 6 millions d'euros.

Conséquence, en plus d'être inexistant en Euroleague ou Eurocup, le basket français, qui manque d'équipes fortes et dominatrices,   ne séduit même plus ses propres fans.

A côté, Le Mans Orléans et Cholet font figure de riches avec leur budget à peine plus élevé (environ 5 Millions d'euros).

Finalement, seul Lyon-Villeurbanne est taillé pour devenir un grand. Avec un budget de 6 millions et une masse salariale de 2,4 millions ( ce qui n'est même pas le budget de Hyères-toulon, Le havre et Vichy), le club Rhodanien a les reins pour être LE grand club que tout le monde attend. Mais voilà, à l'ASVEL, rien ne semble évident et l'an dernier, l'équipe de Vincent Collet a vécu une saison dramatique (10ème du championnat). Et tant que les verts ne remporteront pas 4 ou 5 ProA de suite, le basket français souffrira car pour briller en Euroleague, l'ASVEL doit devenir une machine à gagner dans l'hexagone. Or aujourd'hui, elle a tout juste les moyens de rivaliser en Eurocup.


Mais rassurez-vous, le budget ne fait pas tout. La preuve avec Poitiers qui s'est qualifié pour les play-offs l'an passé avec un budget de 2 millions d'euros. Ce club, au delà des résultats a réussi à se faire connaître et aimer grâce à une communication tip-top. Prenez en de la graine messieurs les présidents de clubs et mettez en avant l'image de votre club. L'argent dépensé dans ce secteur sera toujours rentable. Car s'il y a bien 2 facteurs déterminants dans le milieu sportif, ce sont bien d'une part les résultats de l'équipe et aussi la vitrine du club (site internet, chaîne, webradio).

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